Le cancer du sein touche près de 60 000 femmes chaque année en France [1], soit près d’un tiers des cas de cancer féminin. Si 90% des patientes en guérissent, ce chiffre ne doit pas cacher les réalités de ce cancer. L’université Paris Cité, tant par la recherche que l’information, s’associe plus que jamais dans la lutte pour un dépistage précoce qui permet d’augmenter la perspective de guérison.

L’incidence de l’environnement et de l’évolution du mode vie

Il ne fait plus de doute aujourd’hui que la présence de polluants organiques persistants (ou POP) favorise le développement des métastases dans le cancer du sein [2].
De plus, la consommation quotidienne d’aliments transformés qui contiennent des additifs alimentaires émulsifiants favorise également le risque de cancer du sein, entre autres [1] [3] [4].
Ces additifs et polluants se logeant dans les graisses, les femmes en surpoids sont les plus exposées, notamment après 50 ans avec la ménopause et les perturbations hormonales qui vont avec.
Mais le plus grave, c’est qu’on constate également un développement des cancers du sein chez les plus jeunes, dû à ces facteurs, mais aussi au manque d’activité physique et à la consommation accrue d’alcool.
Quant au facteur génétique, il ne compte finalement pas tant dans la balance puisqu’il ne représente que 5 à 10% des cancers du sein [5].

Pas une, mais plusieurs formes de cancer du sein

Il n’existe pas un cancer du sein, mais plusieurs types de tumeurs responsables de cancers du sein. Leurs caractéristiques et évolution sont bien différentes selon qu’elles favorisent le développement de métastases ou non, induisant par là-même une agressivité plus ou moins accrue et un pronostic de guérison plus ou moins optimiste.
La recherche prend alors toute son importance [1].

Le dépistage : la première arme !

Si le dépistage est généralisé depuis 2004 en France, il faut distinguer celui qui vise la population féminine en général et celui qui concerne les femmes « à risque ».
Ainsi, un dépistage tous les 2 ans est préconisé à partir de 50 ans (et jusqu’à 74 ans). Et une auto-palpation mammaire peut être pratiquée régulièrement entre chaque mammographie.
Les tissus composant les seins évoluant avec l’âge, les sensations à la palpation évoluent également. Les femmes doivent sans hésiter en parler avec leur gynécologue en cas de doute ou d’inquiétude.
Et pour les femmes « à risque », le dépistage doit débuter dès l’âge de 30 ans avec un rythme plus fréquent, notamment dans le cas de femmes ayant une prédisposition génétique de cancer du sein [5].

Quoi qu’il en soit, de nombreuses recherches sont en cours sur cette maladie. Même si des solutions éprouvées existent déjà et que le pourcentage de guérison est positif, on n’a jamais fini de lutter pour qu’elle régresse encore. Pour cela, un seul mot d’ordre : le dépistage ! Afin de pouvoir prendre en charge cette « saleté de crabe » le plus vite possible et dans les conditions les meilleures pour les patientes.

 

 

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